Scarlett

Depuis l’enfance, Scarlett ne s’est jamais intégrée au groupe des filles de l’école Sainte-Hélène. Est-ce parce qu’elle n’est pas bien coiffée  ? Parce qu’elle parle fort  ? Parce qu’elle attire les garçons ? À partir d’une simple photo postée sur les réseaux sociaux, commence pour elle une longue descente aux enfers, racontée par une voix unique, celle du groupe des autres adolescents, qui la juge coupable – mais de quoi  ? 

Dans cette pièce, inspirée de l’oeuvre d’Evan Placey, les adolescents ont voulu décrire la violence des silences complices face aux harcèlements en tous genres, à cet âge particulier  où l’on est tiraillé par le désir de plaire et le besoin de trouver sa place. Rappelant l’histoire de la libération des femmes, les adolescents traitent d’un sujet d’actualité entre féminisme et politique.